Les taux de crédit baissent mais les banques sont plus exigeantes

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Les opérateurs font tous le même constat : les taux des crédits immobiliers ou des crédits professionnels baissent, mais les banques sont moins souples qu’il y a quelques mois seulement. Qu’est-ce qui explique une telle baisse de taux ? Pourquoi les banques sont elles plus exigeantes ? Comment négocier des conditions de financement optimales pour obtenir un prêt immobilier ?

Des taux de crédit très bas !

Les taux atteignent des records (comprenons historiquement bas). Des emprunteurs peuvent aujourd’hui obtenir un prêt immobilier sur 25 ans à un taux fixe de 3,60% hors assurances, voire mieux pour les profils les plus séduisants pour les banques. Certains crédits immobiliers se négocient à un taux inférieur à 3,00 % hors assurances sur 15 ans. Les taux des financements professionnels sont eux aussi plutôt à la baisse, même si l’on ne constate pas une baisse aussi spectaculaire que pour les prêts immobiliers. Cela s’explique notamment par le caractère risque d’un crédit professionnel en comparaison avec le financement d’un bien immobilier pour un particulier.

Des banques de plus en plus exigeantes

Les établissements de crédit sont désormais plus regardants sur les fondamentaux qui constituent le financement d’un bien immobilier. C’est en premier lieu l’apport personnel qui fait ou défait un dossier de demande de prêt aujourd’hui. Si certaines banques admettaient un apport très faible, voire inexistant, peu d’entre elles acceptent désormais de financer un bien immobilier sans apport. Cela est encore plus difficile pour les emprunteurs qui n’ont, de surcroît, aucune épargne résiduelle. Si les banques sont plus exigeantes, c’est que le contexte économique et le marché de l’immobilier sont plutôt incertains.

Les bons points qui font baisser le taux d’un crédit !

Parmi les éléments à mettre en avant pour obtenir un taux de crédit optimal pour un financement immobilier, le taux d’endettement reste l’indicateur majeur. Celui-ci ne doit pas être supérieur à 33% (soit un tiers des revenus du couple). Ensuite vient l’apport personnel. Les banques préfèrent financer le montant du bien immobilier hors frais d’agence, frais de notaire, frais de garantie et de dossier. En d’autres termes, les banques préfèrent se limiter au financement du bien en lui-même et apprécient que les frais qui s’y rapportent soient autofinancés par les emprunteurs. Si l’apport est supérieur au montant des frais annexes et que les emprunteurs disposent d’une épargne résiduelle qui vient sécuriser le projet, les banques sont plus disposées à concéder des tarifs avantageux.

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